Aujourd’hui les œuvres d’arts décoratifs créées par Alberto Giacometti souffrent beaucoup de la contrefaçon, d’autant qu’il s’agit d’œuvres d’édition, tirées en quantité limitée mais non numérotées. Les contrefaçons proviennent notamment d’Argentine et des Etats-Unis.
LES ÉDITIONS DES OBJETS D’ALBERTO GIACOMETTI DE 1930 À 1985
Les objets d’art décoratif conçus par Alberto Giacometti ont été d’abord édités par la maison Chanaux & Co (Jean-Michel Frank) puis par Jacques Adnet et par Alberto Giacometti lui-même. L’édition de ces objets était réalisée soit en plâtre à partir de moules, soit en bronze à partir de modèles en plâtre soit, enfin et surtout, en bronze à partir de modèles en bronze. Les chefs-modèles en bronze réalisés avant-guerre par Rudier, les modèles en plâtre et les moules, ont été confiés à partir de 1953 à la fonderie Susse, qui a poursuivi la fabrication à partir de ceux-ci.
Entre 1954 et 1962 selon les modèles, Alberto Giacometti a concédé l’édition en bronze de ses objets à son frère Diego. Diego Giacometti a poursuivi l’édition après la mort d’Alberto, avec l’accord de la veuve de l’artiste, jusqu’à sa propre mort en 1985. A partir de 1982, à la demande d’Annette Giacometti, Diego a apposé son monogramme sur ces éditions. Il est à noter que cela ne fait pas de Diego Giacometti le co-auteur de ces objets, mais l’éditeur.
De nombreux modèles d'objets d'art décoratif sont frauduleusement attribués à Diego Giacometti ou à Alberto Giacometti et Diego Giacometti. Ces appellations erronées servent souvent à masquer des contrefaçons. De nombreux modèles d'objets d'art décoratif sont frauduleusement attribués à Diego Giacometti ou à Alberto Giacometti et Diego Giacometti. Ces appellations erronées servent souvent à masquer des contrefaçons.
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