Des reproductions de dessins d'Alberto Giacometti sont parfois vendues à tort comme estampes.

REPRODUCTIONS DE DESSINS VENDUES COMME ESTAMPES

Deux dessins à la plume et à l'encre, exécutés par Giacometti en 1954 et 1956, ont été reproduits par photogravure sur une plaque de métal, après la mort de l'artiste et sans recueillir l'autorisation de sa veuve.

Les plaques ont servi à faire un tirage dont 70 exemplaires sur Arches ont été inclus par l'éditeur Louis Broder dans le portfolio publié en 1968 sous le titre La magie quotidienne. L'édition des ces deux plaques ne génère pas des estampes originales, mais des reproductions de qualité. Attention : ces reproductions sont référencées par erreur comme estampes dans les deux éditions du catalogue d'Herbert Lust (New York, 1970 et San Francisco, 1991).

[PDF] Les reproductions de dessins par la gravure

EPREUVES DES CUIVRES RAYES

Les estampes réalisées par Alberto Giacometti ont connu, pour la grande majorité, une édition limitée de son vivant. Le tirage, assuré par un imprimeur pour le compte de l'éditeur respectait le nombre d'épreuves retenu pour l'édition. Traditionnellement, une fois le tirage réalisé, les matrices doivent être annulées pour éviter un tirage non autorisé ; elles sont pour cela rayées ou détruites. Toutefois, deux galvanoplasties des cuivres rayés ont été éditées.

En vertu des principes énoncés par la Chambre Syndicale de l'Estampe, du Dessin et du Tableau, la Fondation Alberto et Annette Giacometti ne reconnaît pas ces estampes comme des œuvres originales, mais seulement comme des épreuves documentaires.

[PDF] Les épreuves des cuivres rayés